MA PHILOSOPHIE

Pratiquant la méditation depuis 20 ans, c'est par la porte du chamanisme que je suis revenue vers la pratique des enseignements Bouddhistes guidés par un Maître en 2014.

 

En 2016 j'ai fait partie de l'association Healing Buddha France avec Phakyab Rinpoché et aidé à la création du centre de pratique. 

 

Parallèlement, en 2017, J'ai créé l'Association Sagesse du Tibet avec Géshé Lhundup. Cette association a pour but de promouvoir et diffuser les enseignements et pratiques traditionnels Bönpo du Tibet. Ces traditions Riches et ancestrales de l'Himalaya, regorgent d'enseignements de vie, de bienveillance et de sagesse. 

 

" Nous essayons souvent de  sortir de la profonde vulnérabilité de n'avoir rien à s'identifier et de ne pas savoir qui nous sommes.

Mais cette vulnérabilité est un marchepied important pour conduire à l'amplification de la confiance en soi et accéder ainsi à une reconnaissance plus profonde de ce que signifie Être humain . " Jonh Welwood

 

LA NÉCESSAIRE RÉCIPROCITÉ DANS LA RELATION DE SOIN :

Dans la relation d’aide, je suis très consciente de ma propre force, mais je ne sers pas avec ma force, je sers avec ce que je suis.

Je sers avec toutes mes expériences, mes blessures, mes limites et même mon obscurité.

La totalité en nous sert la totalité de l’autre et la totalité de la vie. 

Aider crée une dette : quand on aide quelqu’un, il devient débiteur. Alors que la relation de service est réciproque.

Quand j’aide, je retire un sentiment de satisfaction et quand je sers, un sentiment de reconnaissance.

 

Servir est aussi autre chose que réparer. On répare des tuyaux cassés, pas des personnes. Si je pense que je répare quelqu’un, c’est que je le vois comme cassé. Réparer implique un jugement qui sépare les uns des autres et crée de la distance. En fait, aider, réparer et servir sont des visions différentes de la vie.  

 

QUAND ON AIDE, ON VOIT LA VIE DANS SA FAIBLESSE ;

QUAND ON RÉPARE, ON VOIT LA VIE CASSÉE ET QUAND ON SERT, ON VOIT LA VIE DANS SA PLÉNITUDE .

 

Quand on sert ainsi, on comprend que la souffrance de cette personne est aussi ma propre souffrance, sa joie est ma joie et

alors l’inclination à servir vient naturellement - notre sagesse et notre compassion naturelles se présentent dans toute leur simplicité.

Celui qui sert, sait qu’il est utile et a le souhait d’être utile au service de quelque chose plus grand que lui. Nous pouvons aider ou réparer des choses dans notre vie, mais quand nous servons, nous sommes au service de la totalité. »   

 

Article issu du site Buddhaline  Source :  http://www.buddhaline.net/La-necessaire-reciprocite-dans-la

 

 

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