Déontologie et éthique

 

 

En tant que professionnel de la thérapie, le ou la Psychopraticien(ne) se doit d'adhérer à une déontologie et à une éthique. Du fait de ma formation et de mon parcours professionnel, je me réfère à plusieurs textes complémentaires.

 

Je suis formée en Psychothérapie Intégrative avec Indigo Formations, membre de l’AFFOP (Association Fédérative des Organismes de Psychothérapie relationnelle et de Psychanalyse) de 2012 à 2016 .

Plus qu'un centre d'enseignement, il s'agit également d'un lieu de recherche et de réflexions, basé sur la compréhension du fonctionnement du psychisme humain et plus particulièrement concernant l'interrogation des dimensions de l'inconscient.

Sexothérapie, Gestalt thérapie, et Psychanalyse aussi bien freudienne que lacanienne ou jungienne forment nos points d'appui.

 De ce fait, j'adhère au code de déontologie d'Indigo Formations. Site: www.indigo-formations.fr

 

 

Le CesHum a adopté le code de déontologie de la FF2P et de l’EAP. La psychothérapie transpersonnelle comporte des spécificités et pour cette raison, le CesHum s’est engagé à respecter le code de déontologie d’EUROTAS (qui a ajouté des règles supplémentaires à celui de l’EAP).  

 

 

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CODE DE DÉONTOLOGIE

Psychothérapie Integrative

OBLIGATIONS DU PSYCHOPRATICIEN VIS-À-VIS DE SES PATIENTS

 

Formation

 

1. Le psychopraticien s’engage à ne pratiquer que la (ou les) discipline(s) pour laquelle (ou lesquelles) il (ou elle) est formé(e); celle(s)ci devant être sanctionnée(s) par un certificat ou un diplôme reconnu ou délivré par Indigo Formations conformément à sa charte et son règlement intérieur.

 

Cadre

 

2. Le psychopraticien œuvre dans un cadre thérapeutique défini comme tel.

 

Abus

 

3. Le psychopraticien s’engage à ne pas abuser de son statut de thérapeute dans un but de séduction, voire d’abus sexuels.

4. Le psychopraticien n’abuse pas non plus de celui-ci pour entraîner des membres de sa clientèle à des pratiques sectaires manipulatoires.

5. Le psychopraticien instaure une règle absolue de non-violence sur les personnes et sur les biens.

Prescription

6. Le psychopraticien s’engage à ne pas prescrire de médicaments soumis à la réglementation médicale.

7. Il ne conseille en aucun cas l’interruption d’un traitement médical prescrit par un membre du corps médical.

 

Croyances

 

8. Le psychopraticien n’utilise pas son « pouvoir » thérapeutique pour promouvoir un dogme ou une religion.

9. Le psychopraticien ne rejette aucune personne en fonction de sa croyance, de sa religion ou de sa race.

 

Liens thérapeutiques

 

10. Le psychopraticien n’engage son « protocole » thérapeutique que s’il y a demande effective dans ce sens de la part du patient (ou une proposition dûment acceptée), qu’il y ait rémunération ou pas.

11. Le psychopraticien est libre d’accepter ou non de s’engager dans un accompagnement thérapeutique avec un(e) patient(e)

12. Le psychopraticien ne peut en aucun cas utiliser un cas clinique à des fins publicitaires personnelles. En cas de publication, il s’enquiert de l’autorisation du (ou des) patient(s) concerné(s) en respectant les règles de base de cet exercice (changement de nom, de domicile, de profession, d’âge...) afin d’être dans le respect du secret professionnel.

13. Le psychopraticien fixe lui-même la durée de ses séances et ses honoraires en toute conscience. Il en informe son patient dès la première séance.

 

 

OBLIGATIONS DU PSYCHOPRATICIEN VIS-À-VIS DE LUI-MÊME

 

Il s’engage aux règles suivantes :

 

1. Avoir suivi une psychothérapie personnelle approfondie.

 

2. Etre continuellement dans la curiosité des nouvelles approches thérapeutiques et s’informer de leurs tenants et aboutissants soit sous forme de lectures, soit sous forme de formation.

 

3. Etre suivi(e) dans le cadre d’une supervision de la pratique professionnelle par un superviseur ayant au moins 5 années d’exercice de plus.

 

4. Accepter la notion de « secret professionnel partagé » dans le cadre des supervisions de groupe et ne rien dévoiler à l’extérieur des cas cliniques débattus.

 

5. Ne pas accepter de conditions de travail qui le mettrait en porte à faux vis-à-vis de l’application de ce code de déontologie.

 

 

Le manquement constaté à l’un de ces articles entraîne automatiquement la non-reconnaissance du (ou de la) praticien(ne)s signataire comme intégré(e) au sein des listes des praticien(ne)s Indigo Formations.

 

 

Certifié conforme,

 

Pour Indigo Formations,

 

Le directeur,

Alain Héril

CODE DE DéONTOLOGIE DE LA FF2P

Dans le cadre d'une Psychothérapie Transpersonnelle

 

PRÉAMBULE

Tous les organismes de la FF2P, ainsi que les membres individuels, sont tenus d’exercer leur profession avec un sens particulièrement aigu de leurs responsabilités vis-à-vis de leur propre personne, de leur travail thérapeutique et des personnes avec lesquelles une relation particulière est créée par le biais du traitement psycho-thérapeutique. Les organismes de la FF2P sont dans l’obligation de prêter une attention toute particulière aux questions de déontologie. Cela s’applique aux formateurs, aux membres et aux candidats des organisations nationales en question.

Les règles de déontologie des organisations nationales :

– visent à protéger le patient/client contre les applications abusives de la psychothérapie par les praticiens ou les formateurs,

– servent de règles de conduite à leurs membres,

– servent de référence en cas de plainte.

 

1 – CHAMP D’APPLICATION

Les règles de déontologie ci-dessous engagent tous les organismes, ainsi que les membres individuels de la FF2P.

Chaque organisme membre doit avoir un code de déontologie propre, compatible avec celui de la FF2P.

 

2 – LA PROFESSION DE PSYCHOTHÉRAPEUTE

La profession de praticien en psychothérapie est une discipline spécifique du domaine des sciences humaines. Elle implique un diagnostic et une stratégie globale et explicite de traitement des troubles psychologiques, sociaux et psychosomatiques. Les méthodes utilisées reposent sur des théories scientifiques de psychothérapie.

Par le biais d’une interaction entre un ou plusieurs patients/clients et un ou plusieurs praticiens en psychothérapie, ce traitement a pour objectif de déclencher un processus thérapeutique permettant des changements et une évolution à long terme.

La profession de praticien en psychothérapie se caractérise par l’implication du thérapeute dans la réalisation des objectifs précités.

Le praticien en psychothérapie est tenu d’utiliser sa compétence dans le respect des valeurs et de la dignité de son patient/client au mieux des intérêts de ce dernier.

Le praticien en psychothérapie doit indiquer son niveau de qualification dans la spécialité où il a été formé.

 

3 – COMPÉTENCE PROFESSIONNELLE ET PERFECTIONNEMENT

Le praticien en psychothérapie doit exercer sa profession de manière compétente et dans le respect de l’éthique.

Il doit se tenir au courant des recherches et du développement scientifique de la psychothérapie – ce qui implique une formation continue permanente.

Le praticien en psychothérapie est tenu de ne pratiquer que les méthodes de traitement et dans les domaines de la psychothérapie pour lesquels il peut justifier de connaissances et d’une expérience suffisante.

 

4 – SECRET PROFESSIONNEL

Le praticien en psychothérapie et son équipe éventuelle sont soumis au secret professionnel absolu concernant tout ce qui leur est confié dans l’exercice de leur profession. Cette même obligation s’applique dans le cadre de la supervision.

 

5 – CADRE DE LA THÉRAPIE

Dès le début de la thérapie, le praticien en psychothérapie doit attirer l’attention de son client sur ses droits et souligner les points suivants :

– type de méthode employé (s’il le juge approprié à la situation du client). Il précise les conditions de travail (y compris les conditions d’annulation ou d’arrêt),

– durée présumée du traitement,

– conditions financières (honoraires, prises en charge, règlement des séances manquées),

– secret professionnel,

– possibilité de recours en cas de litige.

Le patient/client doit pouvoir décider lui-même si et avec qui il veut entreprendre un traitement (libre choix du thérapeute).

Le praticien en psychothérapie est dans l’obligation d’assumer ses responsabilités compte tenu des conditions particulières de confiance et de dépendance qui caractérisent la relation thérapeutique. Il y a abus de cette relation à partir du moment où le praticien en psychothérapie manque à son devoir et à sa responsabilité envers son patient/client pour satisfaire son intérêt personnel (par exemple, sur le plan sexuel, émotionnel, social ou économique). Toute forme d’abus représente une infraction aux directives déontologiques spécifiques concernant la profession de praticien en psychothérapie. L’entière responsabilité des abus incombe au praticien en psychothérapie. Tout agissement irresponsable dans le cadre de la relation de confiance et de dépendance créée par la psychothérapie constitue une grave faute professionnelle.

 

6 – OBLIGATION DE FOURNIR DES INFORMATIONS EXACTES ET OBJECTIVES

Les informations fournies au patient/client concernant les conditions dans lesquelles se déroule le traitement doivent être exactes, objectives et reposer sur des faits.

Toute publicité mensongère est interdite. Exemples :

– promesses irréalistes de guérison,

– référence à de nombreuses approches thérapeutiques différentes, ce qui laisserait supposer une formation plus étendue qu’elle ne l’est en réalité (formations entamées et non terminées).

 

7 – RELATIONS PROFESSIONNELLES AVEC LES COLLÈGUES

Si nécessaire, le praticien en psychothérapie doit travailler de manière interdisciplinaire avec des représentants d’autres sciences, dans l’intérêt du patient/client.

 

8 – PRINCIPES DÉONTOLOGIQUES CONCERNANT LA FORMATION

Ces principes déontologiques s’appliquent également, par analogie, aux rapports entre formateurs et élèves.

 

9 – CONTRIBUTION A LA SANTÉ PUBLIQUE

La responsabilité des praticiens en psychothérapie au niveau de la société exige qu’ils travaillent à contribuer au maintien et à l’établissement de conditions de vie susceptibles de promouvoir, sauvegarder et rétablir la santé psychique, la maturation et l’épanouissement de l’être humain.

 

10 – RECHERCHE EN PSYCHOTHÉRAPIE

Afin de promouvoir l’évolution scientifique de la psychothérapie et l’étude de ses effets, le praticien en psychothérapie doit, dans la mesure du possible, collaborer à des travaux de recherche entrepris dans ce sens.

Les principes déontologiques définis plus haut doivent également être respectés à l’occasion de ces travaux de recherche et lors de leur publication. Les intérêts du patient/client restent prioritaires.

 

11 – INFRACTIONS AUX RÈGLES DE DÉONTOLOGIE

Les organismes sont dans l’obligation de créer des instances de recours et d’arbitrage en cas de litige.

 

12 – OBLIGATIONS DES ORGANISMES DE LA FF2P

Les organismes doivent exiger que leurs membres praticiens établissent des règles déontologiques compatibles avec les principes du code de déontologie de la FF2P.

 

 

Code de déontologie

Dans le cadre d'un suivi en sexothérapie

 

  1. Si le thérapeute pratique une approche qui vise à aider le patient sur le plan psychosexuel (comportemental, cognitif, travail avec l'inconscient etc...), il doit être lui-même passé par un long processus de travail personnel en psychothérapie ou psychanalyse.
  2. Le professionnel doit impérativement s'abstenir de tout geste ou activité à caractère sexuel avec les personnes dont il a la charge.
  3. La sexothérapeute s'interdit de pratiquer quelque examen que ce soit sur son patient.
  4. La thérapeute respecte le secret professionnel en ne délivrant aucun renseignement à des tiers sans l'accord explicite de son patient, à l'exception des cas ou la loi ou un jugement l'y oblige.
  5. En acceptant la prise en charge d'un patient, la sexothérapeute doit tenir compte des limites de sa compétence et des moyens dont il dispose dans l'intérêt de celui-ci.
  6. La sexothérapeute doit faire ce qui est en son pouvoir pour établir une relation de confiance entre lui et son patient. Il doit respecter les valeurs et les convictions de celui-ci.