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J'ai un don ? Non, Je SUIS

J'ai un don ? Non, je SUIS.

Article écrit par Lulumineuse

 

" Aujourd'hui, je souhaite partager sur la question du “don” dans le sens “avoir un don".

 

Votre métier physique est dans un cadre général, la somme des enseignements reçus sur le plan physique. Par exemple, un kinésithérapeute pratique ce qu'il a choisi d'étudier dans sa vie physique.

 

L'ensemble de vos capacités spirituelles est la somme des enseignements reçus sur le plan spirituel, à travers toutes vos expériences vécues.

 

Le don est une illusion. Il témoigne de la croyance de quelque chose que l'on a “en plus” venant de l'ignorance de l'expérience de notre Vrai-nous. Car ce n'est pas quelque chose que l'on a, c'est quelque chose que l'on a réussi à ETRE davantage. Grâce aux clés acquises à travers nos apprentissages, à travers toute notre évolution.

 

Quand j'entends que quelqu'un estimant avoir reçu un "don" trouve légitime d'autoriser la réception lorsqu'elle pratique un enseignement acquis dans sa vie physique (artisans, ouvriers, libéraux…) mais non justifié lorsqu'elle met à disposition son “don”, elle n'a pas conscience que cette capacité est elle aussi le fruit d'un apprentissage.

 

Cela fait bientôt 29 ans que j'ai fait le choix de cultiver cet apprentissage. Je n'ai pas eu envie d'acquérir un apprentissage d’étude physique d'un métier. Mais étant donné que cet apprentissage ne m'a pas été donné sur un plan matériel, cette même personne considère qu'il ne doit pas être partagé dans les mêmes règles que les apprentissages acquis par études dans sa vie incarnée.

 

Uniquement par sa considération du "don" qui lui donne l'illusion que ce n'est pas un apprentissage mais quelque chose qui m'a été donné.

 

En réalité, j'ai choisi de faire de mon métier mon apprentissage spirituel, mais j'aurais pu tout aussi bien choisir de suivre un apprentissage physique pour un autre métier. Et personne ne considèrerait que je dois le mettre à disposition sans retour. :)

 

L'impact du mot "don" sur les lumières qui s'ignorent encore :

J'ai remarqué l'impact considérable que peut provoquer l'évocation de ce mot “don” chez les lumières qui s'ignorent encore. J'ai entendu l'une d'entre elles  me dire un jour : "mon grand-père est magnétiseur mais il a dit que je n'avais pas reçu ce don”

Je la vois avec toute sa somme d'expériences spirituelles vécues à ce jour et cette seule perception du "don" “non accordé” lui donnait la conviction qu'elle n'en avait aucune.

 

Combien de fois j'ai lu ou entendu "moi je n'ai pas de don” de la bouche de lumières divines qui s'ignorent. Uniquement par la répercussion de cette considération du “don”.

Combien de fois ai-je eu envie de les prendre dans mes bras et de leur dire qu'elles ont tous les dons du monde, car elles sont humaines, divines, parfaites. Car elles sont la lumière de vie incarnée.

 

Je demande à mes enseignants d'où vient cette considération du "don” :

Le don exprime à son origine le service. Car tout humain qui libère une capacité entend l'appel de son âme à se mettre aux services de la lumière. Au service de ses frères et sœurs incarnés, de l'univers, de lui-même.

 

Le mot "don" s'est démocratisé comme un dû. Non plus comme l'humain conscient de sa capacité qui se met au service mais comme l'humain qui a reçu quelque chose qu'il doit donner à ceux qui ne l'ont pas.

 

La déformation du mot "don" dans les considérations humaines est née par le spectre de la jalousie. L'ignorance d'une lumière sur sa Véritable nature, qui envie les capacités de son frère incarné au lieu de les regarder en elle.

 

Ainsi tout est une somme d'expériences, tout plan confondu. Personne n'a quelque chose de plus ou de moins, car vous êtes tous issus de la même source originelle.

 

“J'ai le don de guérir" = l'ensemble de mes expériences spirituelles à développer ma capacité à guérir (la conscience de ce potentiel inné). Et je peux en faire usage en tant qu'humain incarné.

 

“Je suis coiffeur" = l'ensemble de mon apprentissage à développer ma capacité à coiffer. Et je peux en faire usage en tant qu'humain incarné.

 

Un “don” ne nous est pas donné en plus, c'est l'ensemble d'un apprentissage.

 

Toutes les lumières qui ont fait le choix conscient de recouvrir leurs capacités ouvrent leurs portes d'enseignements et les retrouveront au fur et à mesure.

 

Ne pensez jamais que quelqu 'un a quelque chose en "plus". Ce plus demeure en chacun de vous où il attend simplement d' être libéré par l'expérience. Dévoilé par votre conscience. "

 

Lulumineuse - Source : http://www.lulumineuse.com/pages/articles-lulu/j-ai-un-don-non-je-suis.html


http://www.lulumineuse.com/pages/articles-lulu/le-chapitre-perdu-la-vie-des-maitres-de-baird-t-spalding.html


 

 

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