IA, attachement et schizophrénie : une nouvelle piste de compréhension et de soin (1)

Est-ce qu'ils sont identiques : 🧠💬 IA, attachement et schizophrénie : une nouvelle piste de compréhension et de soin

 

En juin 2025, OpenAI publiait un article marquant : de plus en plus d’utilisateurs déclarent ressentir un attachement émotionnel envers ChatGPT. Certains le voient même comme un confident, un compagnon affectif. Derrière cette tendance se cache une réalité profonde : le besoin humain d’attachement est si fondamental qu’il peut se projeter sur une entité sans corps, sans conscience.

 

Et si cela nous aidait à mieux comprendre la schizophrénie ? Non comme un simple “trouble”, mais comme une rupture du lien, un cri pour recréer un interlocuteur, un cadre, un sens.

 

💡 Et si l’IA devenait un miroir clinique ?

👉 Ce que révèle notre attachement à une intelligence artificielle :

• La puissance de la projection,

• Le besoin de réponse constante,

• Le rôle clé du lien relationnel dans la stabilité psychique.

 

💬 Dans la schizophrénie, ce même besoin s’exprime… mais de façon débordée, désorganisée. Les voix, les délires, les figures intérieures sont peut-être des tentatives désespérées de recréer du lien, de restaurer une continuité symbolique.

 

🌿 Et si le soin, même en psychose, ne consistait pas à “corriger” ou “normaliser”, mais à offrir une présence stable, chaleureuse, continue ? Comme le propose déjà :

• Les thérapies institutionnelles (Tosquelles, Oury),

• L’approche centrée sur la personne (Carl Rogers),

• Les lectures phénoménologiques de la folie (Laing, Binswanger).

 

🔁 L’IA ne remplace pas le soin. Mais elle révèle ce qui soigne : un lien suffisamment fiable pour que l’être en crise retrouve peu à peu un monde habitable.

 

✨ Et si la guérison, finalement, commençait par là :

Offrir un autre… suffisamment doux, suffisamment constant, pour que le sujet revienne à lui-même.

 

 

🌀 À lire en intégralité ici :

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