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Découverte des sensations corporelles

Voici quelques suggestions pratiques pour vous guider dans une sexualité épanouie. J'insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de règles à suivre, mais de suggestions pour sortir de comportements tout faits. Ce sont des propositions pour élargir le champ de votre expérience et découvrir de nouvelles facettes de vous-même. En faire des règles serait retomber dans un nouveau schéma.

 

 

Préparatifs :

 

Il est bon de préparer votre corps. Se laver, c'est offrir à l'autre le meilleur de soi. Mais c'est aussi s'offrir du bien-être pour soi, se sentir le plus détendu possible. Une douche est aussi un lavage psychique, pour vous débarrasser de l'énervement ou de l'activité mentale que vous venez juste de quitter, au téléphone, dans un embouteillage, avec d'autres personnes. Plutôt que d'amener avec vous ces tensions psychiques sur la scène du couple, quittez-les avant, comme vous quittez vos habits. La douche, le bain, sont des sas pour entrer dans un autre monde, celui de l'abandon à soi. Et aussi celui de la sensualité. La douche, le bain, pourquoi pas à deux ?

 

Vous pouvez préparer votre lieu, comme vous le préparez pour recevoir un être important. Vous pouvez aménager la salle (qui n'est pas forcément votre chambre) pour qu'elle soit agréable et confortable. Vous devez décider ensemble si vous l'éclairez pour pouvoir vous regarder et découvrir vos corps respectifs, ou si vous préférez la pénombre parce qu'un dévoilement trop direct vous intimide. Toute cause de gène doit être éliminée. Faites en sorte de ne pas être dérangés.

 

Prévoyez un temps suffisamment long. Ne soyez pas préoccupé par un rendez-vous placé juste après.

Les "préliminaires", un échange à part entière

On dit souvent, c'est bien connu, que la femme ne peut pas procéder à l'accouplement immédiatement, car elle a besoin de préliminaires. Les préliminaires consistent à effectuer des caresses pour laisser au désir de la femme le temps de monter. Cette indication a pour mérite d'attirer l'attention sur les besoins de la femme et de reconnaitre sa spécificité sexuelle. Il a pour inconvénient de ne pas la reconnaitre suffisamment en la décrivant selon une approche masculine, comme on va le préciser.

En premier lieu, il ne s'agit pas de faire des préliminaires une règle de conduite, une méthode obligatoire: J'ai appris comment une femme fonctionne, donc j'applique la leçon. Si on transforme cette invitation en mode d'emploi, on reste dans sa tête et on passe à côté de l'écoute et de la créativité du moment présent. Qui donc que la femme elle-même peut décider de quoi elle a besoin ou envie ?

Il n'est nul besoin que lui ou elle se préoccupent de leçons qu'on leur a dictées. Le questionnement sur les préliminaires s'efface dès qu'on est à l'écoute de l'autre: on suit ce que les corps expriment, sans réfléchir à la phase suivante de la méthode.

 

Et les corps s'expriment selon le contexte. Si on vient de s'occuper des devoirs scolaires des enfants avant qu'ils se couchent, il est probable que l'attention n'est pas orientée vers le corps et qu'il est besoin d'un moment pour s'y connecter. Mais si on vient de se baigner, de s'embrasser dans la cuisine ou dans la douche, les préliminaires peuvent déjà avoir eu lieu.

 

La séparation en deux phases, les "préliminaires" et la "pénétration", n'existe qu'en fonction de la façon dont on envisage le déroulement de ces phases. La "pénétration" peut inclure des préliminaires en étant très lente. Certains hommes caressent longuement la vulve avec leur sexe, ce qui rend le passage de l'un à l'autre très progressif.

 

Venons-en au principal: le mot préliminaire en lui-même contient un relent d'orgasme masculin. Il sous-entend préliminaire en vue d'autre chose. Donc le préliminaire n'est conçu que pour la suite. Parler de préliminaires implique qu'en pensée on est déjà dans l'après-préliminaire.

 

Or les préliminaires sont un échange à deux à part entière, qu'ils aient une suite ou non. Ils se suffisent à eux-mêmes. Ils ne sont donc pas des préliminaires, mais un mode d'expression particulier de l'échange amoureux de deux corps dans la tendresse. Il est possible que ce mode dure des heures et qu'il ne se prolonge pas par un accouplement génital. Tout dépend du moment et de la danse des corps qui nait à ce moment.

 

Les massages constituent une forme d'approche sexuelle très intéressante et très agréable. En premier lieu, ils répondent au besoin fondamental du petit enfant d'être touché et caressé, qui bien souvent n'a pas été satisfait. Cela crée donc une détente très favorable à l'expression sexuelle, même si apparemment elle ne va pas dans le sens de l'excitation. Patience ! En deuxième lieu, ils permettent une expérience qu'on a rarement l'occasion de vivre: quand vous êtes massé(e), vous recevez et vous n'avez pas à vous préoccuper de votre partenaire, de son plaisir. Il/elle vous l'offre. Laissez-vous recevoir du bien-être et de l'amour comme un bébé, sans avoir à le mériter et ni donner en retour. Pour une fois, c'est permis ! Vous donnerez ensuite, lorsque vous échangerez vos rôles.

 

 

Découverte des sensations corporelles

 

 L'échange de tendres caresses pendant un long moment est également extrêmement profitable à l'homme. S'il pense tout de suite à la pénétration, il se fige sur le plaisir qu'il a déjà connu et qu'il cherche à retrouver. Il n'est pas ouvert au nouveau, à la surprise. Il passe à côté de nouvelles sensations que son corps peut lui procurer par les caresses, les massages érotiques, ou simplement une longue étreinte en silence .


Anatomie du clitoris

Contrairement à une idée répandue, le clitoris ne se limite pas à la pointe extérieure (en haut sur l'image). C'est un corps long de 8 cm environ, qui se prolonge de part et d'autre de l'urètre et du vagin jusqu'aux cuisses . 


Je touche l'autre,je le caresse, je le masse, sans chercher à obtenir une réaction de sa part. Je me laisse toucher, caresser, masser, et je savoure. Je fais signe si quelque chose ne me convient pas.

Vous pouvez aussi masser son sexe longuement. Avez-vous déjà eu l'occasion de sentir votre sexe massé pour lui-même, non pour le préparer à une suite, mais pour la sensation et la découverte de cette partie un peu étrange de vous. Massez le sexe de l'autre comme vous masseriez son visage, avec amour et tendresse, un quart d'heure, ou bien plus, aussi longtemps que vous voudrez et qu'il/elle voudra.

 

 

Vous pouvez vous offrir la lenteur

La "lenteur est chose divine" écrit Daniel Odier. Il est vrai que la rapidité est incompatible avec la sensualité. La sensation n'apparait dans toute sa pureté, dans toute sa splendeur que lorsque la conscience est retenue. Il faut donc prendre le temps de vivre, le temps de jouir. Sortir de la compulsion et entrer dans la délectation. Quand vous embrassez, embrassez longtemps, quand vous caressez, caressez longuement. Faites les choses infiniment. Ce qui n'exclut pas les unions éclairs quand chacun, pris par un irrésistible désir, se donne fougueusement à l'autre. (Dr Leleu, Sexualité, la voie sacrée)

Pénétration et fusion

Lorsque le moment est venu de fusionner, les sexes viennent s'épouser. Il est habituel de nommerpénétration cet "emboitement" parce que le sexe de l'homme pénètre dans la vulve de la femme. Or ce n'est là qu'une façon parmi d'autres de considérer l'acte. C'est celle qui laisse l'initiative à l'homme. C'est tout-à-fait possible. Mais il faut être conscient que le même acte d'épousailles peut être réalisé avec une autre attitude d'esprit .

 

Pour comprendre cette subtilité, que vous soyez homme ou femme, imaginez que vous introduisez votre doigt dans votre bouche. Placez d'abord votre attention dans votre doigt. Sentez-le pénétrer dans votre bouche. Maintenant, changez votre point de vue en plaçant votre attention dans votre bouche,c'est elle qui va aller embrasser le doigt, le sucer si vous préférez. Sentez ce qui est différent et les sensations que cela procure.

De même, dans l'accouplement, on peut considérer que la "bouche" vaginale de la femme (avec ses lèvres) vient embrasser le pénis, le "sucer", le masser doucement, l'avaler, ce qui ne peut plus s'appeler pénétration. Remarquez que le même acte, l'emboitement des deux sexes, prend un caractère différent selon que le mouvement est à l'initiative de l'un ou de l'autre .

 

Cela démontre que le geste extérieur n'est pas important en soi. La qualité du geste se trouve dans l'intention et les sentiments qui le sous-tendent. Vous pouvez imaginer, homme ou femme, que votre sexe est comme une main qui touche et caresse, fait connaissance, dialogue avec le corps de l'autre. Il n'y a plus de pouvoir de l'un sur l'autre, mais une rencontre dans l'écoute et le respect. La rencontre peut prendre la forme d'une sorte de danse, selon l'état physique et selon l'état d'âme, parfois dans la lenteur, parfois dans l'excitation, parfois dans l'immobilité. L'un peut mener, ou c'est l'autre. Puis il y a synergie et personne ne mène plus que l'autre, on est les deux en même temps, le doigt, la bouche, tout le corps, deux corps qui n'en forment qu'un .

 

 

 


Les sécrétions de la femme

 

Lorsque le corps de la femme s'abandonne au plaisir, il s'ouvre et laisse émaner ses substances vaginales. D'abord, le vagin se lubrifie. Mais d'autres sécrétions du vagin sont émises ensuite, sorte de transpiration des muqueuses dont la composition est variable en fonction de la stimulation sexuelle.

 

Certains hommes sont dérangés par ces sécrétions. Du coup les femmes elles aussi sont gênées par crainte de déplaire. Le malaise des hommes peut venir en partie du fait qu'ils associent les sécrétions à quelque chose de dégoutant. A cela on peut les renvoyer à la façon dont leur sperme peut être reçu par les femmes. Le considèrent-elles comme dégoutant? Et eux-mêmes? A bien y regarder, le dégout n'est peut-être que l'apparence d'un réflexe de recul vis-à-vis d'un phénomène inconnu qui les dépasse et qu'ils ne peuvent maitriser. Le corps féminin est tellement mystérieux !

 

Or, hommes et femmes, vous pouvez changer votre regard sur ce phénomène féminin. Prenez en compte qu'il est à sa plus grande intensité au moment où la femme s'offre totalement à son partenaire et à elle-même. Elle s'ouvre comme une fleur, elle libère et offre ses parfums, son miel. C'est son don à la vie, au mystère .

 

Toutefois, si vous êtes gêné, ne vous forcez à rien, ne faites rien à contre-cœur. Acceptez cette appréhension comme une conséquence de votre éducation, de votre histoire. Vous évoluerez doucement en dialoguant tendrement .

La même difficulté survient vis-à-vis des règles. L'homme comme la femme peuvent en être gênés. Il n'y a aucun inconvénient à faire l'amour pendant les règles. Considérez qu'au moment de ses règles, la femme s'offre dans son aspect le plus intime. Sa confiance et son ouverture est un cadeau pour l'homme .

 

Apprenez à accueillir les sécrétions avec un regard différent. Les sécrétions sont bien plus qu'une lubrification et les règles bien plus que l'évacuation d'une muqueuse qui n'aura servi à rien. Elles transportent, de même que le sperme, des qualités énergétiques tout-à-fait intéressantes (voir Alchimie sexuelle).

 

 

Maitrise de l'éjaculation

 

 Il est habituel de penser que l'orgasme de l'homme se produit à travers et grâce à l'éjaculation. Or c'est faux. Des orgasmes de l'homme peuvent également advenir sans éjaculation. Cela prouve qu'orgasme et éjaculation ne sont pas liés même si l'une peut entrainer l'autre. Mais comment faire l'expérience d'orgasmes sans éjaculation et dans quel but le ferait-on ?

 

L'éjaculation se produit habituellement par réflexe et l'homme subit les réactions de son corps. Il ne peut faire l'expérience de l'orgasme sans éjaculation que s'il a appris à maitriser ce réflexe, comme on maitrise un cheval fou. Il doit donc prendre conscience de la gamme de sensations qui se déroulent au fur et à mesure que son désir monte, les apprivoiser, et retenir son éjaculation lorsqu'il sent qu'elle est sur le point de se produire .

 

Les hommes habitués au sentiment d'exaltation que procure l'éjaculation peuvent être enclins à penser qu'ils vont être privés de ce plaisir majeur et que c'est un sacrifice bien inutile. Ce n'est pas un sacrifice et c'est utile. Ce n'est pas un sacrifice, comme en témoignent des hommes (et leurs compagnes) qui ont expérimenté cette pratique. Ils affirment que la rétention de l'éjaculation bien menée et bien comprise peut conduire à des plaisirs plus grands encore, mais d'une autre nature. C'est utile parce que la relation sexuelle peut se prolonger indéfiniment, elle n'est pas stoppée par la baisse de tonus et l'impossibilité d'une érection consécutives à l'éjaculation .

 

L'homme qui as su contrôler son éjaculation découvre quantité de plaisirs nouveaux. Sa première découverte, c'est la volupté extraordinaire qui nait à son lingam [pénis]; toujours croissante, elle deviendra une sensation exquisément majeure qui fondra son lingam dans la yoni [vulve] et dissoudra son corps dans le corps de la femme. Sa deuxième découverte, c'est le "préorgasme": si l'orgasme explosif ne se produit pas, en revanche l'homme ressent l'acmé de jouissance qui précède l'éjaculation retenue. Et cette jouissance, il peut la renouveler tant qu'il veut puisque son désir et son érection persistent; et elle sera de plus en plus forte. Sa troisième découverte est que cette ascension continue de plaisirs va le mener à l'extase qui est plus qu'un plaisir suprême: l'accès à un état de conscience supérieure. (Dr Leleu, Sexualité, la voie sacrée)

L'entrainement est progressif, au même titre qu'un entrainement sportif doux ou un yoga. Il est très profitable de l'effectuer avec l'aide de la partenaire. Prendre conscience des muscles pelviens, ceux qui sont à la base du bassin et qui sont mobilisés par les mouvements de contraction de l'anus et du pénis, et s'entrainer à les contracter souvent indépendamment les uns des autres et de plus en plus longtemps. Penser à respirer profondément en même temps. Masser et caresser doucement le pénis pour faire monter le plaisir sexuel. S'entrainer à contenir le réflexe d'éjaculation à des points d'excitation de plus en plus forts (voir des conseils pratiques détaillés dans l'ouvrage de Barbara Keesling, L'orgasme multiple au masculin) .

 

Par cette pratique l'orgasme masculin se rapproche de l'orgasme féminin. L'homme peut bénéficier d'orgasmes multiples. Les deux partenaires sont en phase. La femme elle aussi en tire des bénéfices très appréciables .

 

Les bénéfices pour la femme sont évidents. D'une part la prolongation de l'union va lui donner tout le temps qui lui est nécessaire pour élever son niveau d'excitation et atteindre son paroxysme, qui est souvent plus lent à survenir. D'autre part, le contrôle de l'éjaculation, en perpétuant le désir et l'érection de l'homme, va permettre à la femme de connaitre plusieurs orgasmes, elle qui est capable de les renouveler sans lassitude. Par ailleurs, le contact prolongé de sa yoniavec le lingam lui procure des voluptés inouïes, de plus en plus ardentes, jusqu'à sentir son sexe fondre et se fusionner avec le lingamet cette lave envahir son corps. Enfin l'accumulation de ses plaisirs va propulser la femme dans l'extase, elle aussi. (Dr Leleu, Sexualité, la voie sacrée)

 

C'est en concertation que les amants décideront d'explorer cette pratique, car elle nécessite la participation des deux. La femme doit accepter, au cours de l'apprentissage, que son partenaire ait besoin de stopper l'excitation lorsqu'il s'approche du point critique.

 

La pratique occidentale actuelle de la rétention est issue des enseignements tantriques orientaux, bien qu'elle ait été connue en Égypte, en Europe et en Amérique dans les temps anciens. Diffusée en Occident, elle a été reprise, isolée de son contexte philosophique et adaptée par des sexologues et des groupes de recherche en spiritualité ou en vie saine. L'une de ces méthodes est la karezza, prônée par J.W Lloyd et A.B. Stockham, dans laquelle les partenaires recherchent une tendre proximité, une union et un développement spirituel mutuel.

 

Certains couples pourront choisir cette pratique comme mode de vie.

D'autres choisiront, selon leur convenance du moment, de retenir ou non l'éjaculation. L'éjaculation apporte aussi ses bénéfices. Outre la sensation d'ivresse connue par l'homme de se laisser traverser par cette force puissante, la femme en ressent aussi les effets et la force. Selon J. Sion (Le manuscrit de Marie-Madeleine), au moment où le sperme gicle sur les parois de son vagin, le mouvement des fluides crée une puissance magnétique que l'homme et la femme reçoivent dans leur corps, à condition d'être dans un état de lâcher-prise et d'élévation spirituelle.

 

 

Maitrise sexuelle du corps

 

En plus de la maitrise de l'éjaculation, il est très intéressant de développer une certaine maitrise du corps pour recevoir plus de bénéfices de la pratique sexuelle. Lorsqu'un danseur s'entraine pour élargir ses possibilités corporelles, il augmente la palette d'expression des mouvements de son âme. De même, en ayant une connaissance plus fine et plus intime de votre anatomie et en donnant plus de mobilité et de souplesse à votre bassin, vous augmenterez la gamme de vos sensations sexuelles.

 

Il est recommandé de bien connaitre votre anatomie et celle de votre partenaire. Présentez votre anatomie à l'autre, comme vous lui présenteriez un ami. Faites une connaissance intime en massant soigneusement les organes sexuels de l'autre, qui pourra communiquer ce qu'il/elle ressent et donner des indications sur ce qui lui plait ou non.

 

 

 

Muscles du périnée chez un Homme et chez une Femme (Wikipédia) : 

 

 

Apprenez à faire bouger à volonté (contracter et décontracter) les différents muscles du plancher pelvien (périnée). Selon le site Mon-Intimité, "le plancher pelvien est composé de plusieurs muscles et fascia. On distingue 2 niveaux de muscles: 1° la partie superficielle, appelée aussi diaphragme uro-génital, formée par le muscle urétro-vaginal issu du muscle bulbo-caverneux, l’anus et le muscle transverse du périnée. 2° la partie profonde, appelée aussi diaphragme pelvien, formée par le muscle releveur de l’anus." Le muscle pubo-coccygien souvent cité est une partie du releveur de l'anus .

 

Aussi bien pour les hommes que les femmes, il est bon d'apprendre à contracter chaque partie séparément, les muscles de l'avant, les muscles de l'arrière, les muscles de la couche supérieure et les muscles du plancher. Un entrainement est nécessaire, car nous ne sommes pas habitués à faire fonctionner volontairement ces muscles. Non seulement vous acquerrez une meilleure maitrise sexuelle, mais vous stimulerez la circulation des fluides et des courants énergétiques de cette zone souvent rigidifiée par des peurs, des traumatismes et des interdits. Même si vous avez reçu l'injonction Ne remue pas les fesses quand tu marches, tu ressembles à une putain, autorisez-vous à bouger les fesses et tout le reste avec souplesse et joie.

 

La femme peut atteindre la maitrise du vagin par contraction - décontraction des muscles du plancher pelvien et des muscles abdominaux. Certaines femmes utilisent un petit œuf vaginal en pierre ou en plastique médical qu'elles sont capables de faire monter et descendre dans le vagin. Dans des civilisations anciennes, les geishas, les femmes des empereurs chinois, les femmes des harems utilisaient des boules ou œufs en pierres semi-précieuses pour tonifier leurs muscles intimes et acquérir un contrôle des mouvements du vagin... Les plus douées pratiquaient deux boules: elles faisaient descendre une boule et en même temps remonter la deuxième, dans le but de les frapper l’une contre l’autre; parfois elles étaient même capables de faire une rotation des boules ! (site MonIntimite)

 

Pendant la pratique sexuelle, suivez votre respiration en conscience, au moins pendant quelques instants. Cela vous permettra de voyager dans d'autres espaces. Que ce soit dans des moments calmes ou d'excitation intense, essayez ceci: dirigez votre inspiration vers le ventre, inspirez profondément ; ralentissez consciemment la respiration. Et découvrez ! " Par Alain Boudet